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Comment le bonheur peut impacter nos performances ?

Les émotions appartiennent à la mémoire archaïque, reptilienne.

L’étymologie du mot « émotion » vient du latin ex-movere qu’on pourrait traduire par « faire mouvement vers l’extérieur ».

Son rôle est de signaler les événements importants et de motiver les comportements permettant de les gérer.

Il est vrai que toutes les émotions sont positives car c’est un message de notre inconscient dans le but de s’auto-réguler. Il y en a certaines qui peuvent être désagréables. Il est d’autant plus utile de les écouter car la prise de conscience de ces messages va permettre de comprendre l’impact dans notre environnement intérieur et extérieur. Vous pourrez ensuite prendre de meilleures décisions en fonction de qui vous souhaitez être ainsi passer à un niveau supérieur.

Voici les effets de nos émotions de bases sur nos comportements

  • -La joie fait avancer, explorer
  • -La peur fait reculer, fuir 
  • -La tristesse fait lâcher
  • -La colère fait repousser, agresser

On peut définir le bonheur comme la capacité d’être plus heureux plus souvent et se donner cette capacité d’aller mieux. Moins il dépendra de causes extérieures plus il sera durable.

Les neurosciences nous ont appris que le cerveau affecte son énergie et ses ressources en priorité à adopter des comportements visant à minimiser la menace/danger et à maximiser la récompense/gain.

Par exemple si je fume parce que je suis stressée je vais associer la cigarette à quelque chose qui m’extrait de ma difficulté.Aussi à chaque fois que je serais stressée j’aurais envie de fumer. Pourtant je sais que c’est mauvais pour ma santé.

En héritage de nos ancêtres le système limbique régit entre autres nos émotions en fonction de notre vécu en utilisant différents types d’hormones.. Ces hormones donnent une tonalité et un sens aux expériences vécues.Certaines d’entre elles sont étroitement liées à notre humeur. Le cortex, siège du raisonnement, de la pensée, verbalise ensuite en pensées.

Le cortex est un ajout tardif à l’évolution du cerveau. Le cerveau reste malgré les apparences et comme celui de nos ancêtres, focalisé sur la survie, la conservation du corps et la transmission des gênes.

Il faut savoir que notre cerveau réagit 3 fois plus au négatif qu’au positif. 

L’excès d’émotions désagréables va amener des comportements de fuite, d’attaque ou d’inertie

Par exemple : si je crains de prendre la parole en public, une des solutions qui pourrait me venir à l’esprit est la fuite en me désengageant de cette responsabilité.

On comprend alors qu’un cerveau en stress sera beaucoup moins performant étant donné ses interférences, comme le manque d’estime de soi, le manque de sens, le manque de plaisir ou des sauts d’humeur dû aux hormones par exemple.

L’être humain est amené à gérer l’ensemble de ces paramètres qu’il pourrait subir.

Comprendre le fonctionnement est donc essentiel pour découvrir comment et pourquoi l’homme est heureux ou pas. Ainsi l’aider à se débarrasser de ces interférences pour faciliter l’atteinte des objectifs.

La spirale de l’émotion 

Comme nos émotions se basent sur nos expériences et l’association que nous avons fait, nous avons tous une réalité qui nous appartient et qui nous créée des croyances limitantes ou ressources.

Les croyances eux sont à la base de notre identité. D’où l’importance de se dire qui on veut être pour éviter que nos croyances prennent le dessus sur nos pensées.

En se donnant les capacités d’aller mieux nous allons libérer les hormones du bonheur :

-La dopamine qui par exemple pousse à l’effort 

-L’endorphine qui va par exemple réduire la douleur physique donc éviter la fuite

-L’ocytocine qui va par exemple développer la confiance

-La sérotonine qui va par exemple développer la satisfaction d’être respecté

L’émotion est le résultat du traitement de l’information initiale NOUS SOMMES DONC TOUS RESPONSABLES DE NOS ÉMOTIONS et de notre RÉALITÉ. 

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