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Qu’est-ce qu’un coach professionnel et personnel en neurosciences appliquées ?

Définition 

Le mot « coach » vient du mot « cocher » qui lui-même vient du mot hongrois « kocsi » bourgade où était construite les diligences au moyen âge.

Le coach accompagne son client entre son état présent et son état désiré.

Il va mettre du changement dans sa manière de penser et sa manière de se comporter. Il a une obligation de moyens.

Le coach utilisera différents outils pour accompagner son client vers une prise de conscience, car on ne peut changer que ce dont on a conscience.

Définition coach en neurosciences

Le coach en neurosciences est un expert qui facilite la neuroplasticité auto dirigé.

C’est-à-dire réorganiser le cerveau pour que les changements soient efficaces sur du long terme (Jeffrey Schwartz )

La neuroplasticité est la capacité du cerveau à évoluer. Cette évolution est possible à vie Chaque personne est unique et dotée d’un potentiel qui lui est propre. Faire sortir le meilleur de lui-même c’est une réorganisation.

 

En effet, les neurosciences sont les études du système nerveux parmi lesquelles, le développement du cerveau, l’anatomie et le mode de fonctionnement. (voir les vidéos sur « commande des mouvements » et « la plasticité cérébrale»

Il existe différentes spécialisations, entre autres :

  • Les neurosciences affectives, on sait ce qui se passe dans notre cerveau quand les choses tournent mal sur le plan neurologique, psychologique ou neuro développementale
  • Les neurosciences comportementales, c’est l’étude des fondements biologique des comportements qui nous permet de comprendre comment notre cerveau est affecté par nos comportements.
  • Les neurosciences cognitives, c’est l’étude du système cortical, ce qui va nous permettre de rentrer en contact avec le monde

En résumé les neurosciences nous donnent un coup d’avance 

 

Quel est le rapport entre les neurosciences et le monde du coaching ?

Les neurosciences vont permettre au coach de :

  • mieux comprendre le processus appliqué lorsqu’une personne est coachée
  • utiliser divers moyens de créer l’environnement idéal pour le coaché
  • permettre au coaché de comprendre son fonctionnement, pour cesser d’appliquer des choses obsolètes ou dépassées
  • d’avoir une connaissance fondamentale du cerveau par lequel tout peut être réévalué (on parle aussi de conscience neurologique)

Les neurosciences démontrent, 75% de taux de réussite lorsqu’on explique à une personne son fonctionnement. Aussi cela permet d’augmenter la faculté de se concentrer sur des priorités, comme atteindre ses objectifs

Donc un coach en neurosciences va s’intéresser 

  • Aux fondements des habitudes 
  • A la détermination de l’élément déclencheur de la motivation 
  • A la détermination de la prise de décision

Dans le but de générer de nouveaux comportements plus adaptés pour le coaché. Aussi d’avoir les bons réflexes en cas d’imprévu.

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Plasticité cérébrale

Notre cerveau reçoit constamment des informations venant de nos organes sensoriels : la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe, le toucher… Ces signaux électriques sont acheminés vers les centres nerveux, où ils sont traités avant de repartir sous forme de signaux moteurs vers tous les organes de notre corps. C’est un processus complexe et très précis, qui peut être altéré par certaines substances

 

 

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Commande du mouvement

Le cerveau contrôle les mouvements volontaires du corps. Il a différentes zones qui correspondent à des types de contrôle spécifiques. Chaque zone, comme le cortex moteur, le lobe frontal, le lobe temporal, le lobe pariétal, le thalamus ou le cervelet, a un rôle bien défini dans la création et la transmission des signaux nerveux vers le bout des fibres neuronales qui stimulent les muscles.
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Comment le bonheur peut impacter nos performances ?

Les émotions appartiennent à la mémoire archaïque, reptilienne.

L’étymologie du mot « émotion » vient du latin ex-movere qu’on pourrait traduire par « faire mouvement vers l’extérieur ».

Son rôle est de signaler les événements importants et de motiver les comportements permettant de les gérer.

Il est vrai que toutes les émotions sont positives car c’est un message de notre inconscient dans le but de s’auto-réguler. Il y en a certaines qui peuvent être désagréables. Il est d’autant plus utile de les écouter car la prise de conscience de ces messages va permettre de comprendre l’impact dans notre environnement intérieur et extérieur. Vous pourrez ensuite prendre de meilleures décisions en fonction de qui vous souhaitez être ainsi passer à un niveau supérieur.

Voici les effets de nos émotions de bases sur nos comportements

  • -La joie fait avancer, explorer
  • -La peur fait reculer, fuir 
  • -La tristesse fait lâcher
  • -La colère fait repousser, agresser

On peut définir le bonheur comme la capacité d’être plus heureux plus souvent et se donner cette capacité d’aller mieux. Moins il dépendra de causes extérieures plus il sera durable.

Les neurosciences nous ont appris que le cerveau affecte son énergie et ses ressources en priorité à adopter des comportements visant à minimiser la menace/danger et à maximiser la récompense/gain.

Par exemple si je fume parce que je suis stressée je vais associer la cigarette à quelque chose qui m’extrait de ma difficulté.Aussi à chaque fois que je serais stressée j’aurais envie de fumer. Pourtant je sais que c’est mauvais pour ma santé.

En héritage de nos ancêtres le système limbique régit entre autres nos émotions en fonction de notre vécu en utilisant différents types d’hormones.. Ces hormones donnent une tonalité et un sens aux expériences vécues.Certaines d’entre elles sont étroitement liées à notre humeur. Le cortex, siège du raisonnement, de la pensée, verbalise ensuite en pensées.

Le cortex est un ajout tardif à l’évolution du cerveau. Le cerveau reste malgré les apparences et comme celui de nos ancêtres, focalisé sur la survie, la conservation du corps et la transmission des gênes.

Il faut savoir que notre cerveau réagit 3 fois plus au négatif qu’au positif. 

L’excès d’émotions désagréables va amener des comportements de fuite, d’attaque ou d’inertie

Par exemple : si je crains de prendre la parole en public, une des solutions qui pourrait me venir à l’esprit est la fuite en me désengageant de cette responsabilité.

On comprend alors qu’un cerveau en stress sera beaucoup moins performant étant donné ses interférences, comme le manque d’estime de soi, le manque de sens, le manque de plaisir ou des sauts d’humeur dû aux hormones par exemple.

L’être humain est amené à gérer l’ensemble de ces paramètres qu’il pourrait subir.

Comprendre le fonctionnement est donc essentiel pour découvrir comment et pourquoi l’homme est heureux ou pas. Ainsi l’aider à se débarrasser de ces interférences pour faciliter l’atteinte des objectifs.

La spirale de l’émotion 

Comme nos émotions se basent sur nos expériences et l’association que nous avons fait, nous avons tous une réalité qui nous appartient et qui nous créée des croyances limitantes ou ressources.

Les croyances eux sont à la base de notre identité. D’où l’importance de se dire qui on veut être pour éviter que nos croyances prennent le dessus sur nos pensées.

En se donnant les capacités d’aller mieux nous allons libérer les hormones du bonheur :

-La dopamine qui par exemple pousse à l’effort 

-L’endorphine qui va par exemple réduire la douleur physique donc éviter la fuite

-L’ocytocine qui va par exemple développer la confiance

-La sérotonine qui va par exemple développer la satisfaction d’être respecté

L’émotion est le résultat du traitement de l’information initiale NOUS SOMMES DONC TOUS RESPONSABLES DE NOS ÉMOTIONS et de notre RÉALITÉ.